Aïda Ngom : Une stratège sénégalaise au cœur du développement du secteur privé africain
À la Banque africaine de développement (BAD), le nom d’Aïda Ngom résonne avec celui de l’excellence et du leadership féminin africain. Directrice du Private Sector Development Department depuis février 2024, cette économiste sénégalaise incarne la nouvelle génération de dirigeants africains capables de conjuguer rigueur financière, vision stratégique et engagement pour un développement inclusif du continent.
Son parcours professionnel, riche de plus de deux décennies, illustre une trajectoire ascendante bâtie sur la compétence et la constance. De ses débuts à la CBAO à Dakar, en passant par Citi à Paris, la Mauritius Commercial Bank à Maputo ou encore la Banque commerciale du Rwanda, Aïda Ngom a affûté son expertise dans le crédit, la gestion des risques et le financement de projets structurants. Cette expérience internationale l’a préparée à rejoindre la BAD en 2007, où elle gravira patiemment les échelons jusqu’à la direction du département chargé du développement du secteur privé.
Avant d’occuper cette position stratégique, elle fut Chief Investment Officer en charge du financement des infrastructures, puis Division Manager au sein du département Energy Financial Solutions. Deux fonctions clés qui lui ont permis de contribuer directement à la mobilisation de capitaux pour des projets énergétiques majeurs en Afrique, favorisant l’accès à une énergie durable et compétitive.
Diplômée de l’École de Management de Strasbourg et de l’Université Paris 5 René Descartes, Aïda Ngom a également consolidé son profil par des formations exécutives dans les plus grandes institutions : The Wharton School et Harvard Business School, où elle a suivi des programmes de leadership et de négociation avancée. Ces expériences académiques de haut niveau traduisent sa volonté de perfectionnement continu et son engagement à incarner un leadership d’influence.
Discrète mais déterminée, Aïda Ngom appartient à cette génération de femmes africaines qui font bouger les lignes du financement du développement. En plaçant la croissance du secteur privé au cœur des priorités de la BAD, elle œuvre à renforcer la compétitivité des entreprises africaines, à encourager l’investissement productif et à soutenir l’émergence d’un tissu entrepreneurial solide sur le continent.
Son parcours, à la croisée de la finance, du développement et du leadership féminin, témoigne d’une conviction profonde : le développement de l’Afrique passera par l’investissement dans son secteur privé et par la montée en puissance de ses talents féminins.
Mérimé Wilson
